L’Imagerie Ultra-Grand Champ en Onco-Ophtalmologie

L'onco-ophtalmologie, située à la croisée de l’ophtalmologie et de l’oncologie, fait face à des défis complexes. D’un côté, la détection précoce de pathologies graves comme les mélanomes choroïdiens est essentielle pour optimiser les résultats thérapeutiques et préserver la vision des patients. De l’autre, ces pathologies sont souvent asymptomatiques dans leurs premiers stades, ce qui complique leur identification sans outils diagnostiques avancés

Lors du congrès SFO 2024, le Dr. Sarah Tick, co-fondatrice et coordinatrice de l'Oncopôle au Centre Hospitalier National d'Ophtalmologie des Quinze-Vingts, a présenté les avancées et l’impact de l’imagerie ultra-grand champ dans ce domaine.

🔹 Utilisation systématique de la rétinophotographie ultra-grand champ : Un outil incontournable pour le dépistage chez les patients, notamment ceux de plus de 50 ans, population à risque accru de développer des lésions pigmentées ou des mélanomes.

🔹 Détection proactive des lésions suspectes : Grâce à l’imagerie UWF, des lésions pigmentées et mélanomes peuvent être identifiés systématiquement, même en l’absence de symptômes cliniques, améliorant ainsi les chances d’un diagnostic précoce.

🔹 Rôle crucial de l’autofluorescence : En complément de l’imagerie standard, l’autofluorescence permet de mettre en évidence le pigment orange, un critère clé pour évaluer le risque d’évolution maligne des lésions.

En combinant précision, rapidité et capacité à capturer des images rétiniennes de haute qualité sans dilatation pupillaire, l’imagerie ultra-grand champ s’impose comme un allié indispensable pour l’onco-ophtalmologie. Elle contribue non seulement à un diagnostic précoce et fiable, mais aussi à une gestion optimale des pathologies oculaires graves, apportant un bénéfice majeur aux patients et aux cliniciens.

Pour en savoir plus, découvrez l’interview complète du Dr. Sarah Tick ici :